Tonte DAutomne
Frédéric était las de ce contact peu agréable avec les pilosités de son bas-ventre et de ses fesses. À chaque masturbation il rêvait d'un contact plus doux, plus soyeux. Un soir d'automne, alors qu'il visualisait quelques vieux films pornos, il fut pris de l'envie subite de régler ce problème. En quelques minutes il fut entièrement dénudé et posté, tondeuse à la main, devant les grandes glaces de la salle de bains. Repoussant son sexe avec délicatesse, il commença à manier l'outil vrombissant. Centimètres après centimètres, la peau de ces bourses y gagnait une douceur incomparable. Sa main gauche commença à accompagner d'une douce caresse les mouvements de la machine. Il imagina ses bourses effleurées par d'autres mains et son sexe se mit à grandir. Il le préférait comme cela, tant il faisait des complexes de ses dimensions réduites. Lorsqu'il eut achevé le travail à son entrejambe, il se contempla devant la glace et apprécia le travail bien fait.. Alors qu'il allait ranger l'ustensile, il lui vint à l'idée que son travail était incomplet. Il devait penser à ses amants autant qu'à ses amantes. Il commença à manier la tondeuse dans la raie de ses fesses pour rendre son anus aussi doux que ses bourses. Le travail accompli et vérifié, il rangea son matériel et gravit l'escalier jusqu'à sa chambre où il se jeta écartelé sur le lit défait. Il percevait cette nouvelle nudité comme particulièrement obscène. Demain, il irait jusquau bout et se promènerait, en plus, sans aucun sous-vêtement. Il sentait une nouvelle fraîcheur à son entrejambe. Le contact du drap avec son ventre le gênait. Il souleva son buste d'un oreiller et ouvrit ses fesses pour mieux sentir ses sensations. Le léger frottement du drap sur le gland devenait agréable. Il commençait à s'assoupir, la tête peuplée de rêves érotiques, lorsque la sonnette de la porte retentit. Il sébroua, enfila un léger peignoir trop court et dévala rapidement les escaliers.
À la porte d'entrée se tenait une voisine et amie, Ginette, pimpante septuagénaire de petite taille, au corps svelte et remarquablement conservé.
Ils restèrent là un moment à se caresser l'un l'autre. Elle avait bien du mal à ne pas concentrer sa caresse sur ces bourses à la douceur incomparable. Il la retourna sur la table et commença à lui peloter l'entrejambe. Puis il attrapa la tondeuse qui lui avait permis ses exploits de la veille. Ginette ne manifesta pas dopposition à son projet. Il tondit donc l'opulente toison avec la délicatesse d'un grand coiffeur. À chaque mouvement de l'outil, Ginette était secouée de spasmes de plus en plus violents. Lorsqu'il eut fini son office, il neut plus quà effleurer son clitoris pour libérer un nouvel orgasme. Elle resta là un moment : le dos collé à la table, les bras et les jambes pendantes, vaguement obscène, abandonnée au premier qui voudrait la posséder. Frédéric continuait à lui prodiguer de légères caresses. Lorsqu'elle descendit de la table, elle le saisit à la nuque et l'obligea, avec une force peu commune, à prendre la position dans laquelle il lavait pénétrée. Il ressentit un double plaisir, celui de la fraîcheur du marbre de la table et celui d'être enfin dominé. D'emblée elle s'intéressa à son sphincter anal, le caressa, le pénétra. Frédéric écarta ses cuisses et ses fesses jusqu'aux limites du possible pour mieux sentir la caresse. L'autre main de sa compagne enveloppait phallus et bourses. Au gré des mouvements, un deuxième doigt franchit la frontière, puis un troisième.
Ils restèrent ainsi, nus, impudiques, dévoilant toute leur intimité pendant de longues minutes avant de se ressaisir. Puis, collés l'un à l'autre au point de ne faire qu'un, chaque centimètre de peau adhérent à la peau de l'autre, leurs mains s'écartelant réciproquement les fesses, ils échangèrent un long et pénétrant baiser qui semblait ne jamais vouloir finir. Ce fut le début d'une aventure qui devait, de surprise en surprise, les amener à explorer les confins de leur libido.
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